Permis de Construire ou Permis d’Aménager

Le Permis de Construire et le Permis d’Aménager font l’objet d’un formulaire commun.

Les renseignements à fournir et les pièces à joindre à la demande sont différents en fonction de la nature du projet.

Si votre projet comporte à la fois des aménagements, des constructions et des démolitions, vous pouvez choisir de demander un seul Permis et d’utiliser un seul formulaire.

Un Permis de Construire sera exigé pour les constructions de logements collectifs (les villas jumelées font également l’objet de cette demande), d’exploitation agricole ou encore d’établissement recevant du public.

Un Permis d’Aménager sera notamment exigé pour :

  • la réalisation d’opération d’affouillement (creusage) et exhaussement (surélévation) du sol d’une profondeur ou d’une hauteur excédant 2 mètres et qui portent sur une superficie supérieure ou égale à 2 hectares (soit 20 000 m²),
  • la création ou l’agrandissement d’un terrain de camping permettant l’accueil de plus de 20 personnes ou de plus de 6 tentes, caravanes ou résidences mobiles de loisirs ou habitations légères de loisirs,
  • la réalisation de certaines opérations de lotissement.

Votre dossier devra être déposé en Mairie en 5 exemplaires. Le délai d’instruction est de 3 mois dans le cas où votre dossier est considéré comme complet par l’administration.

Comment changer de syndic de copropriété en fin de mandat ?

La durée du contrat de syndic est, en principe, de 3 ans. Le contrat prend fin à son terme, sauf dans le cas d’une résiliation anticipée du mandat.

Le syndicat des copropriétaires peut décider de renouveler ou de ne pas renouveler le contrat du syndic pour la même durée. Il n’y a aucun motif particulier à déclarer.

Pour changer de syndic en fin de mandat, il est nécessaire de respecter plusieurs étapes afin d’éviter toute interruption dans la gestion de la copropriété.

    Tout d’abord, le conseil syndical doit réaliser une mise en concurrence de plusieurs projets de contrat de syndic. En pratique, cela consiste à interroger plusieurs syndics afin d’obtenir :

    • Un projet de contrat, qui doit respecter le contrat-type dont le  contenu est règlementé ,

    • Une fiche d’information sur le prix et les prestations proposées.

    Ces éléments permettent aux copropriétaires de comparer les différentes propositions.

    Une assemblée générale doit être convoquée avant la date d’expiration du mandat en cours. Cette assemblée doit avoir lieu dans les 3 mois précédant la fin du contrat.

    Il est, en effet, important que l’assemblée générale soit convoquée et tenue tant que que le syndic exerce encore ses fonctions pour éviter toute contestation et risques de nullité.

    L’ordre du jour de l’assemblée générale doit comporter les questions de la désignation d’un nouveau syndic et de la fixation d’une date anticipée de fin de contrat.

    Les projets de contrats de syndics sont envoyés aux copropriétaires en même temps que l’ordre du jour de l’assemblée générale. Ils sont annexés à la convocation à l’assemblée générale.

    À savoir

    Si le syndic en exercice ne respecte pas son obligation de convoquer une assemblée générale, tout copropriétaire peut demander au président du tribunal judiciaire du lieu de situation de l’immeuble de désigner un administrateur provisoire pour convoquer l’assemblée générale. Cette demande s’effectue sous la forme d’une requête. Il est obligatoire d’être accompagné par un avocat.

    Où s’adresser ?

     Tribunal judiciaire 

    L’assemblée générale des copropriétaires doit voter pour chaque candidature de syndic à la majorité absolue de l’article 25.

    Elle fixe les dates de fin du contrat en cours de l’ancien syndic et de prise d’effet du nouveau contrat du nouveau syndic. Ces dates interviennent au plus tôt 1 jour franc après la tenue de cette assemblée.

    À savoir

    Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue de l’article 25 mais que l’un d’eux obtient au moins ⅓ des voix de tous les copropriétaires, ces derniers peuvent faire un 2nd vote lors de la même assemblée à la majorité simple de l’article 24.

    Dans ce cas de non-renouvellement du contrat, le syndic sortant n’a le droit à aucune indemnité.

    Le contrat du nouveau syndic prend effet à la date décidée par le syndicat des copropriétaires, au plus tôt 1 jour franc après la tenue de l’assemblée générale.

    Cette règle permet d’assurer une continuité de la gestion de la copropriété. Elle assure également la transition sans chevauchement des mandats entre le syndic sortant et le syndic nouvellement désigné.

    À savoir

    L’ancien syndic doit transmettre des documents au nouveau syndic sous certains délais.