Services à la population

Service élections

Pour pouvoir voter aux prochaines élections, il est nécessaire de vous inscrire sur les listes électorales de votre commune.

Qui peut être électeur ?

Vous devez remplir toutes les conditions suivantes :

  • Avoir au moins 18 ans la veille du jour de l’élection
    • Être français
      • Jouir de vos droits civils et politiques

À savoir :

Où s’inscrire ?

Grâce au téléservice, vous pouvez vous inscrire sur les listes électorales en ligne.

À l’appui de votre demande d’inscription, vous aurez à transmettre plusieurs documents :

  • un justificatif de votre identité (par exemple votre carte nationale d’identité) ;
  • un justificatif de votre lien avec la commune de vote (par exemple votre facture d’électricité comme justificatif de domicile).

Si vous êtes citoyen d’un autre pays de l’Union européenne, vous aurez à transmettre en plus une déclaration sur l’honneur.

Vous pouvez aussi vous inscrire sur les listes électorales de votre commune en vous rendant à la mairie.

Il faudra fournir un justificatif d’identité, un justificatif de domicile et un formulaire cerfa n°12669 de demande d’inscription disponible en mairie.

Le vote par procuration

Ma procuration en 4 étapes :

  • Récupérez auprès de votre mandataire son numéro d’électeur et sa date de naissance ou toutes ses données d’état civil et sa commune de vote
  • Effectuez votre demande de procuration en ligne sur maprocuration.gouv.fr (identifiez-vous avec France connect).
  • Déplacez-vous au commissariat, à la gendarmerie ou au consulat pour faire vérifier votre identité
    ou
    Authentifiez-vous avec votre identité numérique certifiée sur France identité.
  • Vous recevez un courriel de Ma procuration dès que votre procuration est enregistrée par votre commune ou votre consulat de vote.

Pour les électeurs qui ne souhaitent, ou ne peuvent pas, utiliser le procédure dématérialisée, la procédure papier demeure valable.

Annulation, retrait ou déchéance de nationalité française

Quelles sont les situations dans lesquelles on peut se voir retirer la nationalité française ? Nous vous indiquons les informations à connaître.

    Le procureur de la République peut contester l’enregistrement de la déclaration de nationalité dans les 2 situations suivantes.

    Si vous ne remplissez pas les conditions fixées par la loi, le procureur de la République peut contester l’enregistrement de la déclaration de nationalité française.

    La contestation doit intervenir dans un délai de 2 ans suivant la date à laquelle l’enregistrement a été effectué.

      Si vous avez obtenu la nationalité française par mensonge ou par fraude, le procureur de la République peut contester l’enregistrement de la déclaration de nationalité.

      La contestation doit intervenir dans un délai de 2 ans suivant leur découverte.

      Il y a soupçon de fraude si les époux mettent fin à leur communauté de vie dans les 12 mois suivant l’enregistrement de la déclaration de nationalité française par mariage. Une enquête de communauté de vie peut être faite.

        À savoir

        L’annulation de la déclaration a un effet pour l’avenir et pour le passé. Vous êtes censé n’avoir jamais eu la nationalité française.

        Le décret de naturalisation ou de réintégration dans la nationalité française peut être rapporté (annulé) dans les 2 situations suivantes.

        Si vous ne remplissez pas les conditions fixées par la loi, le décret de naturalisation ou de réintégration dans la nationalité française peut être rapporté (annulé). Par exemple, en cas de présence insuffisante en France.

        La décision doit intervenir dans un délai de 2 ans suivant la publication au Journal officiel du décret de naturalisation ou de réintégration dans la nationalité française.

        La décision est prise par décret, après une procédure contradictoire, et sur avis conforme du Conseil d’État.

          Si vous avez obtenu la nationalité française par mensonge ou par fraude, le décret de naturalisation ou de réintégration dans la nationalité française peut être rapporté (annulé). Par exemple, dissimulation d’un conjoint ou d’enfants résidant à l’étranger, dissimulation d’une union polygamique, production de documents falsifiés.

          La décision doit intervenir dans un délai de 2 ans suivant la découverte de la fraude.

          La décision est prise par décret, après une procédure contradictoire, et sur avis conforme du Conseil d’État.

            À savoir

            La décision de rapporter (annuler) un décret de naturalisation ou de réintégration dans la nationalité française a un effet pour l’avenir et pour le passé. Vous êtes censé n’avoir jamais eu la nationalité française.

            Vous pouvez perdre la nationalité française par manque d’effectivité de la nationalité française dans les 2 situations suivantes.

            Vous pouvez perdre la nationalité française si les 3 conditions suivantes sont réunies :

            • Vous avez la nationalité d’un autre État

            • Vous vous comportez comme le citoyen de cet État

            • Vous avez commis des actes contraires aux intérêts de la France.

            La décision est prise par décret, après une procédure contradictoire, et sur avis conforme du Conseil d’État.

            À savoir

            La perte de nationalité française a un effet uniquement pour l’avenir.

              Vous pouvez perdre la nationalité française si les 2 conditions suivantes sont réunies :

              • Vous exercez une activité dans une armée, un service public étranger ou une organisation internationale dont la France ne fait pas partie

              • Vous ne cessez pas cette activité malgré l’ordre du gouvernement.

              L’ordre de cesser votre activité vous est notifié. En l’absence de domicile connu, un avis informatif est publié au Journal officiel . Il vous est fixé un délai entre 15 jours et 2 mois. À la fin du délai fixé, il peut être déclaré que vous avez perdu la nationalité française.

              La décision est prise par décret après avis conforme du Conseil d’État. Si l’avis du Conseil d’État est défavorable, la décision peut uniquement être prise par décret en conseil des ministres.

              À savoir

              La perte de nationalité française a un effet uniquement pour l’avenir.

                Motifs

                La déchéance de la nationalité française peut être décidée si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

                • Vous avez été condamné pour un crime ou un délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation

                • Vous avez été condamné pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme

                • Vous exercez une fonction publique et vous avez été condamné pour un crime ou un délit constituant une atteinte à l’administration publique. Par exemple, atteinte à une liberté individuelle, discrimination.

                • Vous n’avez pas respecté les obligations résultant du code du service national

                • Vous avez accompli des actes au profit d’un État étranger, incompatibles avec le fait d’être Français(e).

                Vous risquez la déchéance de la nationalité française uniquement pour les faits commis avant l’acquisition de la nationalité française ou dans le délai de 10 ans à partir de l’acquisition de la nationalité française. Le délai passe à 15 ans en cas d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou d’acte de terrorisme.

                Conditions

                Vous pouvez être déchu de la nationalité française si les 2 conditions suivantes sont réunies :

                • Vous avez acquis la nationalité française. Par exemple, par naturalisation ou par déclaration de mariage. Une personne française d’origine ne peut pas être déchue de sa nationalité.

                • Vous avez une autre nationalité. Il n’est pas possible de rendre une personne apatride.

                Procédure

                Les motifs justifiant votre déchéance de la nationalité française vous sont notifiés. En l’absence de domicile connu, un avis informatif est publié au Journal officiel . Vous avez alors 1 mois pour faire connaître vos observations.

                La décision est prise par décret sur avis conforme du Conseil d’État.

                À savoir

                La déchéance a un effet uniquement pour l’avenir.