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Services à la population
Service élections
Qui peut être électeur ?
Vous devez remplir toutes les conditions suivantes :
- Avoir au moins 18 ans la veille du jour de l’élection
- Être français
- Jouir de vos droits civils et politiques
- Être français
À savoir :
- Un citoyen européen (non français) résidant en France peut s’inscrire sur les listes électorales complémentaires de sa mairie pour voter aux élections municipales et élections européennes en France
- Un Français qui atteint l’âge de 18 ans est inscrit automatiquement sur les listes électorales s’il a fait le recensement citoyen à partir de 16 ans.
Où s’inscrire ?
Grâce au téléservice, vous pouvez vous inscrire sur les listes électorales en ligne.
À l’appui de votre demande d’inscription, vous aurez à transmettre plusieurs documents :
- un justificatif de votre identité (par exemple votre carte nationale d’identité) ;
- un justificatif de votre lien avec la commune de vote (par exemple votre facture d’électricité comme justificatif de domicile).
Si vous êtes citoyen d’un autre pays de l’Union européenne, vous aurez à transmettre en plus une déclaration sur l’honneur.
Le vote par procuration
Ma procuration en 4 étapes :
- Récupérez auprès de votre mandataire son numéro d’électeur et sa date de naissance ou toutes ses données d’état civil et sa commune de vote
- Effectuez votre demande de procuration en ligne sur maprocuration.gouv.fr (identifiez-vous avec France connect).
- Déplacez-vous au commissariat, à la gendarmerie ou au consulat pour faire vérifier votre identité
ou
Authentifiez-vous avec votre identité numérique certifiée sur France identité. - Vous recevez un courriel de Ma procuration dès que votre procuration est enregistrée par votre commune ou votre consulat de vote.
Pour les électeurs qui ne souhaitent, ou ne peuvent pas, utiliser le procédure dématérialisée, la procédure papier demeure valable.
Prud’hommes : qu’est-ce que l’indemnité forfaitaire de conciliation ?
En cas de litige entre l’employeur et le salarié portant sur la contestation du licenciement, le salarié peut saisir le conseil de prud’hommes. Une première étape dans la procédure prud’homale consiste à trouver un accord entre les 2 parties. C’est ce qu’on appelle la conciliation . Cet accord prévoit le versement d’une indemnité forfaitaire de conciliation. Nous faisons un point sur la réglementation.
Pendant la conciliation, l’accord peut être proposé soit par l’employeur, soit par le salarié, soit par le bureau de conciliation du conseil de prud’hommes lui-même.
Un procès-verbal est rédigé en cas d’accord entre les parties.
Le montant de l’indemnité est déterminé en fonction d’un barème qui tient compte de l’ancienneté du salarié :
Ancienneté du salarié |
Montant de l’indemnité |
---|---|
Inférieure à 1 an |
2 mois de salaire |
Entre 1 an et moins de 8 ans |
3 mois de salaire pour 1 an, auxquels s’ajoutent 1 mois supplémentaire par année d’ancienneté |
Entre 8 ans et moins de 12 ans |
10 mois de salaire |
Entre 12 ans et moins de 15 ans |
12 mois de salaire |
Entre 15 ans et moins de 19 ans |
14 mois de salaire |
Entre 19 ans et moins de 23 ans |
16 mois de salaire |
Entre 23 ans et moins de 26 ans |
18 mois de salaire |
Entre 26 ans et moins de 30 ans |
20 mois de salaire |
30 ans ou plus |
24 mois de salaire |
L’accord conclu entre l’employeur et le salarié met fin au litige entre les parties.
Le procès-verbal constatant l’accord vaut renonciation à toutes réclamations et indemnités pouvant être octroyées en cas de licenciement nul, injustifié ou irrégulier.
Oui, l’indemnité de conciliation est cumulable avec les indemnités légales, conventionnelles ou contractuelles liées à la rupture du contrat de travail (indemnité de licenciement, indemnité compensatrice de congés payés, indemnité compensatrice de préavis, indemnité de non-concurrence…).
L’indemnité forfaitaire de conciliation n’est pas imposable lorsqu’elle est versée dans la limite du barème réglementaire.
Le montant de l’indemnité est déterminé en fonction d’un barème qui tient compte de l’ancienneté du salarié :
Ancienneté du salarié |
Montant de l’indemnité |
---|---|
Inférieure à 1 an |
2 mois de salaire |
Entre 1 an et moins de 8 ans |
3 mois de salaire pour 1 an, auxquels s’ajoutent 1 mois supplémentaire par année d’ancienneté |
Entre 8 ans et moins de 12 ans |
10 mois de salaire |
Entre 12 ans et moins de 15 ans |
12 mois de salaire |
Entre 15 ans et moins de 19 ans |
14 mois de salaire |
Entre 19 ans et moins de 23 ans |
16 mois de salaire |
Entre 23 ans et moins de 26 ans |
18 mois de salaire |
Entre 26 ans et moins de 30 ans |
20 mois de salaire |
30 ans ou plus |
24 mois de salaire |
Oui, l’indemnité forfaitaire de conciliation peut être exonérée de cotisations sociales, de CSG et de CRDS dans certaines conditions.
Cotisations sociales
L’indemnité versée dans le cadre de la conciliation et dans la limite du barème réglementaire est exonérée de cotisations dans la limite de 2 fois le plafond annuel de la sécurité sociale (soit 94 200 € ).
CSG et CRDS
L’indemnité versée dans le cadre de la conciliation et dans la limite du barème réglementaire est exonérée de CSG et de CRDS dans la limite du montant total exclu de l’assiette des cotisations. Ce montant tient compte de l’indemnité de licenciement et de l’indemnité octroyée par le juge.
La fraction excédentaire est soumise à la CSG et à la CRDS.
- Code du travail : article L1235-1
Accord de conciliation - Code du travail : article D1235-21
Barème de l’indemnité forfaitaire de conciliation