Les fermetures estivales : la mairie sera fermée tous les samedis du 19 juillet au 16 août 2025
Services à la population
Service élections
Qui peut être électeur ?
Vous devez remplir toutes les conditions suivantes :
- Avoir au moins 18 ans la veille du jour de l’élection
- Être français
- Jouir de vos droits civils et politiques
- Être français
À savoir :
- Un citoyen européen (non français) résidant en France peut s’inscrire sur les listes électorales complémentaires de sa mairie pour voter aux élections municipales et élections européennes en France
- Un Français qui atteint l’âge de 18 ans est inscrit automatiquement sur les listes électorales s’il a fait le recensement citoyen à partir de 16 ans.
Où s’inscrire ?
Grâce au téléservice, vous pouvez vous inscrire sur les listes électorales en ligne.
À l’appui de votre demande d’inscription, vous aurez à transmettre plusieurs documents :
- un justificatif de votre identité (par exemple votre carte nationale d’identité) ;
- un justificatif de votre lien avec la commune de vote (par exemple votre facture d’électricité comme justificatif de domicile).
Si vous êtes citoyen d’un autre pays de l’Union européenne, vous aurez à transmettre en plus une déclaration sur l’honneur.
Le vote par procuration
Ma procuration en 4 étapes :
- Récupérez auprès de votre mandataire son numéro d’électeur et sa date de naissance ou toutes ses données d’état civil et sa commune de vote
- Effectuez votre demande de procuration en ligne sur maprocuration.gouv.fr (identifiez-vous avec France connect).
- Déplacez-vous au commissariat, à la gendarmerie ou au consulat pour faire vérifier votre identité
ou
Authentifiez-vous avec votre identité numérique certifiée sur France identité. - Vous recevez un courriel de Ma procuration dès que votre procuration est enregistrée par votre commune ou votre consulat de vote.
Pour les électeurs qui ne souhaitent, ou ne peuvent pas, utiliser le procédure dématérialisée, la procédure papier demeure valable.
Obligation alimentaire liée au mariage : époux(se), beaux-parents….
Vous voulez vous marier et vous vous interrogez sur les obligations qui en découlent ? En vous mariant, vous vous engagez à apporter une aide matérielle à votre époux ou épouse. Vous vous engagez aussi à l’égard de vos beaux-parents. On parle d’ obligation alimentaire . Celle-ci est toujours réciproque. Le montant de l’aide varie en fonction de vos ressources et des besoins de celui qui la demande. Nous vous présentons les informations à connaître.
En nature (par exemple, logement gratuit, nourriture)
Par une pension versée en argent.
En vous mariant, vous vous engagez à apporter votre aide à votre épouse ou époux si elle/il se retrouve dans le besoin.
Vous devrez lui fournir une aide matérielle pour lui permettre d’assurer sa subsistance. On parle d’ obligation alimentaire .
Vous vous engagez de la même manière envers vos beaux-parents, c’est-à-dire les parents de votre époux ou épouse.
L’obligation alimentaire s’applique du fait de votre mariage, quel que soit le régime matrimonial pour lequel vous optez.
Il est impossible d’y renoncer (par exemple par contrat).
L’obligation alimentaire est toujours réciproque. Votre épouse ou époux et vos beaux-parents sont donc également engagés envers vous.
L’aide porte sur les dépenses nécessaires à la vie courante (nourriture, logement, santé, etc.).
L’obligation alimentaire peut être apportée par l’un des moyens suivants :
L’obligation alimentaire est une conséquence du mariage.
Elle dépend des personnes concernées :
L’obligation alimentaire due en faveur de votre épouse ou époux, prend la forme d’un devoir de secours.
En cas de séparation de corps ou de fait, cette obligation est maintenue.
L’obligation de l’épouse ou époux prime sur celle imposée aux descendants, ou à aux gendres et belles-filles (les brus).
Une personne dans le besoin doit donc demander l’aide de son époux avant de solliciter celle de ses enfants (si l’aide que peut apporter son époux est insuffisante).
Vous devez une obligation alimentaire aux parents de votre épouse ou époux.
Cette obligation est toujours réciproque. Vos beaux-parents ont donc aussi une obligation alimentaire à votre égard.
Nourriture
Vêtements
Logement (y compris chauffage, éclairage)
Santé (médicaments, frais d’hospitalisation, etc.).
Le montant de l’obligation à apporter dépend à la fois des besoins de celui qui demande l’aide et des ressources de celui doit la verser.
Besoins du demandeur d’aide
Celui qui réclame l’aide alimentaire (le créancier d’aliments ) doit être dans le besoin.
Il doit être dans l’impossibilité de pourvoir à sa subsistance par ses biens personnels ou son travail.
Le besoin porte sur tout ce qui est nécessaire à la vie courante.
Cela comprend les éléments suivants :
Ressources de celui qui doit verser l’aide
Celui à qui on réclame l’aide (le débiteur d’aliments ) doit avoir des revenus suffisants.
Toutes ses ressources personnelles sont prises en compte.
S’il vit en couple, le partage des charges courantes avec son époux ou épouse (loyer, emprunt, etc.) est pris en compte.
Vous êtes dans le besoin
Votre époux (ou votre beau-parent) a des ressources suffisantes pour vous apporter une aide alimentaire.
Vous pouvez demander directement de l’aide à votre époux ou à vos beaux-parents.
Vous devez en priorité vous adresser à votre époux, si celui-ci dispose des ressources nécessaires.
L’obligation alimentaire peut être attribuée d’un commun accord.
Si votre tentative de règlement amiable a échoué, vous devez demander au Jaf de fixer le montant de l’obligation alimentaire.
Le juge compétent est le Jaf du tribunal judiciaire de votre résidence ou de celle de la personne à qui vous réclamez de l’aide.
Vous pouvez utiliser le formulaire suivant :
Vous devez prouver les éléments suivants :
Le juge se place à la date où il décide pour évaluer vos besoins.
Il tient compte de votre situation (âge, charges familiales, état de santé, etc.).
L’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire, mais elle est recommandée.
Vous devez prouver toutes les charges que vous invoquez pour fixer le montant de l’aide (ou pour ne pas avoir à la payer).
Pour évaluer vos ressources, le juge se place à la date à laquelle il prend sa décision.
Il tient compte de votre situation (âge, charges familiales, état de santé, etc.).
L’assistance d’un avocat n’est pas obligatoire, mais elle est recommandée.
Plainte en abandon de famille.
Si la pension qui vous a été attribuée n’est pas versée, vous pouvez utiliser les moyens suivants :
Si vous disposez d’un jugement, vous pouvez entamer une procédure de paiement direct dès le 1er impayé.
Vous devez vous adresser à un commissaire de justice (anciennement huissier de justice et commissaire-priseur judiciaire).
La pension sera prélevée directement, par exemple sur le salaire ou le compte bancaire de celui qui doit la verser.
En cas d’échec, vous pouvez demander un recouvrement par le Trésor public en sollicitant le procureur de la République dont dépend votre domicile.
Si la pension alimentaire fixée par le juge n’est pas versée pendant plus de 2 mois, il s’agit d’un abandon de famille.
C’est un délit puni d’une peine pouvant aller jusqu’à 2 ans d’emprisonnement et 15 000 € d’amende.
Vous devez écrire au procureur de la République du tribunal judiciaire dont dépend votre domicile (ou celui de la la personne qui vous doit la pension).
Décès de l’époux et des enfants communs des 2 époux
Divorce.
Si vous n’avez pas eu d’enfant ensemble, le décès de votre épouse ou époux fait disparaître votre obligation alimentaire vis-à-vis de ses beaux-parents.
Si vous avez eu des enfants, toujours vivants, avec votre épouse ou époux, vous restez tenu d’une obligation alimentaire à l’égard des parents de votre épouse ou époux décédé, y compris si vous vous remariez après votre veuvage.
L’obligation alimentaire prend fin en cas de divorce.
L’obligation alimentaire vis-à-vis de vos beaux-parents (de votre gendre ou de votre belle-fille) prend fin dans les cas suivants :
En cas de décès de votre épouse ou époux, votre obligation vis-à-vis de vos beaux-parents dépend donc de votre situation :
En cas de divorce, l’obligation alimentaire vis-à-vis de vos beaux-parents disparaît, que vous ayez ou non eu des enfants avec votre ex-époux ou ex-épouse.
- Est-on obligé d’aider son parent ou son beau-parent qui est dans le besoin ?
- Peut-on demander la modification de la pension alimentaire si le salaire de l’autre parent augmente ?
- Difficultés à payer les frais d’hospitalisation : comment être aidé ?
- L’époux survivant peut-il réclamer une pension alimentaire aux héritiers ?
- Code civil : articles 203 à 211
Obligations qui naissent du mariage - Code civil : articles 212 à 226
Obligation de secours entre époux (article 212) - Code pénal : articles 227-3 à 227-4-1
Abandon de famille - Code de procédure civile : articles 42 à 48
Compétence territoriale du juge - Code de l’action sociale et des familles : articles L132-1 à L132-12
Récupération (article L132-6) - Code de l’action sociale et des familles : articles R132-9 à R132-10
Mise en jeu de l’obligation alimentaire