Certains d’entre vous ont remarqué une présence importante de punaises des champs ces jours-ci : elles s’agglutinent sur les façades, fenêtres, toitures ou dans les jardins, parfois même à l’intérieur des habitations. Nous comprenons parfaitement la gêne occasionnée par ce spectacle inhabituel.
Ce phénomène, observé chaque été notamment à proximité de moissons (souvent de colza), est strictement naturel : il s’agit de juvéniles d’insectes phytophages qui éclosent dans les chaumes et se déplacent vers les habitations voisines.
Bonne nouvelle : ces punaises sont inoffensives pour l’humain, les animaux domestiques, et les végétaux. Aucun risque de piqûre, de maladie ou de dégâts n’a été constaté.
À ce stade, aucune solution simple ou durable n’existe pour les éloigner définitivement. Les traitements — qu’ils soient chimiques ou mécaniques — ne soulagent que temporairement, car d’autres insectes peuvent immédiatement revenir.
Ce que nous pouvons faire — et ce que nous ne pouvons pas :
- Ce que vous pouvez faire vous-même : utilisez l’aspiration (avec sac), un jet d’eau pour les faire glisser, ou des moustiquaires et bandes collantes pour limiter leur entrée. Ces méthodes peuvent tempérer la gêne, sans toutefois l’éliminer complètement.
- Ce que la commune ne contrôle pas : ce phénomène est dicté par la nature (chaleur, sécheresse, proximité des cultures)
Pour en savoir plus sur leur biologie, l’absence de danger, et les conseils pratiques à adopter, consultez l’article complet de FREDON Auvergne-Rhône-Alpes